Dans le cadre de la crise du Covid-19, les historiens et archivistes de Belgique ont réagi de façon originale en laçant une opération de sauvegarde des traces qu'elle génère. Cette opération est pilotée par l'Association des Archivistes Francophones de Belgique (AAFB) et sont pendant Vlaamse Vereniging voor Bibliotheek, Archief & Documentatie (VVBAD), qui se sont mis en tête de recueillir un maximum de documentation sur la crise générée par la pandémie : témoignages, études, réflexions, photographies.

Marie Meyer (ORAM) s'est impliqué, dès avril 2020, dans cette plateforme bilingue qui a pris pour nom "Archives de Quarantaine Archief". Comme la plateforme ne peut accueillir seule toutes les initiatives, Chaque archiviste, relié ou non à un centre d’archives privées, se doit donc de collecter dans sa sphère de spécialisation. Or, il est évident que la majeure partie des archivistes belges ne sont pas prêts à assumer, dans un temps aussi court et sans préparation, l’archivage d’une production numérique si importante. Le deuxième objectif de la plateforme est donc de construire collectivement des outils techniques pouvant répondre aux questions pratiques des archivistes. De ce point de vue, ces temps de confinement deviendrait une opportunité pour la science archivistique belge et l’archivage numérique en général. De nombreuses questions telles que l’archivage du web, la conservation des pages Facebook ou encore les métadonnées des documents numériques font donc l’objet d’articles publiés sur cette plateforme. 

Ce projet vous intéresse ? N’hésitez pas à aller faire un tour sur : https://archivesquarantainearchief.be/fr/